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de l’Union Départementale
des Syndicats CGT du CHER

TRACT Confédéral de rentrée (Septembre 2004)

dimanche 5 septembre 2004 par WEBMASTER site CGT UD du CHER

Les groupes industriels et les banques ont communiqué leurs résultats. Ils sont en hausse importante pour le premier semestre 2004, à l’exemple de BNP-Paribas : +40% ; la Société Générale : +32% ; EADS : +119% ; Michelin :
+102% ...
A tel point que les profits nets de l’ensemble des 40 premiers groupes côtés en Bourse devraient s’élever à +21% en fin d’année !

Le gouvernement annonce une croissance de +2,5% en 2004. Mais peut-on appeler croissance une reprise qui ne se traduit ni en amélioration de l’emploi ni en revalorisation des salaires ?

Les grands groupes visent la diminution de leur masse salariale et exercent une pression commerciale considérable sur les PME soutraitantes pour qu’elles réduisent leurs coûts. Parallèlement, le gouvernement s’efforce de réduire l’emploi public. Résultat : malgré la reprise économique, le chômage a encore augmenté, et touche un actif sur dix.

Quant aux évolutions des salaires, leur niveau ne dépasse pas celui de la hausse des prix, l’individualisation s’étend, leur part aléatoire grandit.
Nombre de salariés vivent cette situation à travers une réduction sensible de leur pouvoir d’achat.

Pourtant, l’insolence des profits n’empêche pas le MEDEF d’en demander toujours plus et le gouvernement de le soutenir dans sa politique.

Cet été, nombre d’entreprises ont pris leurs salariés en otage en les soumettant à un chantage intolérable : ou bien ils acceptent des suppressions d’emploi, l’augmentation de leur temps de travail, la réduction de leur salaire ; ou bien, c’est la fermeture et la délocalisation à l’étranger !

Ce n’est pourtant pas le coût du travail qui est en cause. Il est actuellement plus bas qu’en Allemagne et même qu’en Grande-Bretagne.
Les arguments du MEDEF et du gouvernement sur la charge que représenteraient les 35 heures sont contredits par la réalité des chiffres. Grâce aux aides
publiques, beaucoup d’entreprises ont financièrement été gagnantes.

Dans ces circonstances, les salariés : de l’ouvrier au cadre, en emploi précaire, stable ou privé d’emploi, du privé comme du public, ont toutes les raisons de se mobiliser pour l’emploi, les salaires, leur temps de travail : l’écart entre la situation économique de la rentrée et leurs vécus renforce cette légitimité.
Nous avons été nombreux à nous engager, d’une façon ou d’une autre, dans les actions pour l’avenir des retraites, de l’Assurance maladie, des Services
publics, la défense de votre entreprise et de l’emploi. Certes, foulant la démocratie, le gouvernement n’a pas renoncé à ses projets, ni les directions d’entreprise à leurs plans de restructuration.

La Cgt ne se satisfait pas de ce bilan et ambitionne la conquête de nouveaux droits et garanties pour les salariés. Pour cela, nous devons nous donner plus de force collective.

C’est l’enjeu de ces prochaines semaines. Face au gouvernement et au patronat, salariés, syndiqués, nous avons à débattre ensemble des objectifs que nous nous donnons et des moyens de les faire aboutir.


Documents joints

Tract de renrée Septembre 2004

5 septembre 2004
Type de document : PDF
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