L’avis du Conseil d’État est un désaveu cinglant à la stratégie gouvernementale. Cette réforme est décidément injuste et dangereuse. Il confirme nos analyses d’une réforme qui méprise les formes réglementaires et législatives et, sur le fond, fait ressortir le flou du projet. Il pointe les biais de l’étude d’impact et des 29 ordonnances auxquelles le texte du projet de loi renvoie comme autant d’éléments qui masquent la réalité de la réforme. Il contredit les engagements de compensation aux dégâts de la réforme que le gouvernement avait fait miroiter pour certain-es catégories.
suiteTOUS EN GREVE ET EN MANIFESTATION
suiteLes mobilisations d’aujourd’hui 24 janvier 2020 démontrent, s’il en était besoin, que le mouvement ne s’essouffle pas. Bien au contraire, il se transforme pour s’ancrer toujours plus dans les entreprises et dans le quotidien de plus en plus de villes.
suiteLa communication gouvernementale visant à nous expliquer à nouveau que ce projet est « juste et simple » se heurte à une opinion publique qui voit bien qu’il s’agit de nous faire travailler plus longtemps pour des pensions plus basses.
suiteNos organisations appellent l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève y compris reconductible là où les salarié.es le décident. Elles appellent à des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire, les 22 et 23 janvier. Elles proposent d’organiser dans toutes les villes des « Retraites aux flambeaux » ou autres initiatives le jeudi 23 au soir.
Elles appellent à faire du vendredi 24 janvier, date du conseil des ministres qui devrait examiner le projet de loi, une journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle.
Après les manifestations de Bourges, Vierzon, St-Florent ce matin qui avaient rassemblés plus de 2000 personnes (1200 à Bourges, 800 à Vierzon, une soixantaine à St-Florent), ce sont près de 250 personnes qui ont défilé de l’Hôpital au cimetière de Pignoux l’après-midi.
suiteAnalyse à partir du texte de loi.
Le 1000 € minimun c’est pour une carrière complète (43 ans de cotisation)
L’age d’équilibre doit évoluer dans le temps en fonction de l’évolution de la durée de vie.
Pourquoi, il faut rejeter cette réforme de notre système de retraite
Alors que la mobilisation s’élargit et que notre détermination est d’autant plus intacte qu’une écrasante majorité de la population soutient les mouvements de grève, le gouvernement tente un passage en force en envoyant à la presse le texte du projet de loi réformant les retraites.
suiteLe gouvernement, retire « provisoirement » (jusqu’au mois d’avril) l’age pivot.
Et dans son projet l’âge pivot devenu âge d’équilibre reste l’objectif indiscutable du gouvernement.
Voir ci-joint :
- la lettre du premier Ministre
- le communiqué de la CGT